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lément de réponse pour certaines de ces questions. Économiquement, l'interopérabilité a des conséquences méconnues du grand public et parfois sous-estimées par les acteurs indus

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ar là rapidement évolutifs. Le domaine de l'informatique illustre plus particulièrement ce point.
L'interopérabilité n'est pas par elle-même un élément concret ou un critère défini. On peut déterminer dans quelle mesure des systèmes sont interopérables en jugeant de leur respect de la norme qui a donné lieu à une interopérabilité. On comprend alors qu'on puisse parler d'interopérabilité partielle : si un logiciel, par exemple, ne respecte qu'une partie d'une norme, il ne pourra peut-être pas dialoguer correctement avec un autre programme, voire pas du tout. Dans l'absolu, seul le respect strict d'une norme donnée conduit à une interopérabilité réelle, mais cette situation est assez éloignée de la réalité.
Des enjeux cruciaux[modifier | modifier le code]
L'interopérabilité a évidemment de larges implications techniques, mais pas uniquement. Elle peut avoir une incidence sur l'organisation d'une entreprise ou d'un organisme, et pose des questions essentielles. Celles-ci ont trait par exemple aux données et à leur échange :
Est-ce que les gens (concepteurs de systèmes ou utilisateurs finaux) souhaitent partager leurs données ?
Le cas échéant, dans quelle mesure et de quelle façon ?
Comment organiser une norme pour que l'interopérabilité visée soit à la fois la plus facilement accessible et la plus viable possible ?
Comment faire pour qu'elle soit adaptée à des besoins complexes et parfois contradictoires ?
La standardisation constitue un élément de réponse pour certaines de ces questions.
Économiquement, l'interopérabilité a des conséquences méconnues du grand public et parfois sous-estimées par les acteurs industriels. Si les produits de plusieurs concurrents ne sont pas interopérables (à cause de brevets exclusifs, de secrets de fabrications ou pour toute autre raison volontaire ou non), on peut aboutir à une situation monopolistique ou bien à un marché fragmenté.
Voir infra.
Une telle configuration économique se fait au détriment du consommateur. L'informatique, notamment, présente les différents cas : la position de Microsoft par rapport à ses concurrents sur le marché des systèmes d'exploitation illustre bien le premier. Les gouvernements peuvent essayer d'encourager les constructeurs à engager une démarche d'interopérabilité concertée, mais cela se heurte concrètement à des intérêts commerciaux déjà en place. De telles démarches peuvent aussi conduire à des accords semi-ouverts, semi-fermés, c'est-à-dire excluant un ensemble d'acteurs économique au profit d'un petit groupe.
Voir infra.
Enfin, l'interopérabilité peut renvoyer aux problématiques de la liberté (liberté d'utilisation, liberté de choix...), comme le montre l'USA PATRIOT Act.
Interopérabilité en informatique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Interopérabilité en informatiq

t bien sur l'unicité d'une norme à respecter mais pas sur l'unicité des produits qui respectent cette norme,

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Vue générale de l'interopérabilité[modifier | modifier le code]
Pour définir plus exactement ce qu'est et n'est pas l'interopérabilité, on peut commencer par la distinguer de la compatibilité. Cette dernière relation est binaire et concerne un ensemble fini de systèmes. A et B sont compatibles, ou pas, si leurs constructions respectives leur permettent, ou pas, de communiquer et travailler ensemble.
A et B seront dit interopérables si, grâce à une ou plusieurs norme(s) externe(s) qu'ils respectent, ils en viennent entre autres à pouvoir être compatibles. L'interopérabilité est générale et ne concerne pas a priori des éléments ou systèmes particuliers. Elle existe au travers de normes et formats respectés par tout élément ou système qui souhaite intégrer un plexus interopérable — le réseau des éléments qui communiquent entre eux de façon fluide et normée. On voit que l'interopérabilité ne doit rien au hasard, et résulte d'un accord explicite entre les différents constructeurs d'éléments.
Interopérabilité et uniformité sont souvent mises en relation. Une critique courante est de dire que la course à l'interopérabilité entraîne avec elle un appauvrissement du développement des techniques, en freinant les innovations — qui sont le plus souvent le fait d'un acteur isolé. Il n'est effectivement pas faux de dire que l'interopérabilité amène à une forme d'unicité : le processus par lequel plusieurs systèmes deviennent interopérables se fonde bel et bien sur l'unicité d'une norme à respecter mais pas sur l'unicité des produits qui respectent cette norme, bien au contraire ! La norme peut au contraire favoriser l'apparition de produits concurrents, à la seule condition de porter sur le comportement extérieur, la fonctionnalité ou les interfaces du système ou de l'objet sur lequel elle porte, et non sur sa conception interne.
Il est complètement faux de dire que l'interopérabilité impose un modèle unique de développement des systèmes. Deux systèmes peuvent parfaitement inter-opérer sans pour autant être conçus de la même manière. L'interopérabilité ne concerne que le comportement externe de chaque système, et non ses mécanismes internes. De plus, respecter une norme ne signifie pas ne pas avoir le droit d'en respecter d'autres ou de créer un réseau plus large de systèmes interopérables. Cette décision relève du constructeur ou du prestataire de service. Cela ne signifie pas non plus fermer la porte aux innovations : de simples ajouts peuvent rejoindre une norme existante, et les innovations de plus grande échelle peuvent susciter la mise en place d'une nouvelle norme, qui peut stimuler l'adoption de l'innovation et de ses applications.
Ce problème de l'unicité concerne certains domaines et pas d'autres et pose en fait surtout des problèmes de compatibilité, entre les normes cette fois. La solution la plus courante mais imparfaite consiste à utiliser des normes reposant sur des formats ouverts, et p

3.2 Interopérabilité routière 3.3 Interopérabilité des réseaux de vélopartage

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teur de la façon dont le dialogue entre les différents éléments doit s'opérer — et cristallise donc les besoins de ce dialogue ; elle est ensuite une passerelle de communication, qui va pouvoir éventuellement s'adapter aux besoins changeants des éléments. La norme est alors la base de conception des interfaces.
Un exemple de systèmes interopérables est le téléphone. Toutes les interfaces sont des normes gérées par l'UIT-T. On peut ainsi téléphoner sans se soucier de la marque de téléphone de son correspondant ni des matériels utilisés par les différents opérateurs.
Le monde anglo-saxon voit l'interopérabilité sous l'angle de l'informatique et des télécommunications, et comme un moyen de puissance et de domination du marché. L'interopérabilité industrielle est traitée par les anglo-saxons par l'intermédiaire de l'ingénierie des systèmes, qui est une discipline universitaire.
Sommaire  [masquer]
1 Éléments de définition
1.1 Vue générale de l'interopérabilité
1.2 Des enjeux cruciaux
2 Interopérabilité en informatique
3 Interopérabilité des réseaux physiques
3.1 Interopérabilité ferroviaire
3.2 Interopérabilité routière
3.3 Interopérabilité des réseaux de vélopartage
3.4 Interopérabilité électrique
4 Interopérabilité comme instrument de puissance et de domination du marché
4.1 Limiter l'interopérabilité
4.2 Encourager l'interopérabilité
5 L'interopérabilité et la loi
6 Normalisation
6.1 Les Normes
6.2 Les organismes majeurs publiant des normes
7 Bibliographie
8 Voir aussi
8.1 Articles connexes
9 Liens externes
10 Références
Éléments de définition[modifier | modifier le code]


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